Le choc survenu près de la localité de Sakal (nord), dans la région de Louga, a fait 24 blessés, a indiqué à l'AFP le colonel Papa Ange Michel Diatta, un responsable national des pompiers. La collision entre deux bus avait causé la mort de plus de 40 personnes le 8 janvier dans le centre du pays, remettant en lumière les maux de la route au Sénégal, comme dans de nombreux pays d'Afrique: vétusté et aménagement dangereux des véhicules, conduite inconsidérée, ou encore corruption répandue des agents chargés de faire respecter les lois ou passer le permis de conduire. Le drame du 8 janvier imputé à l'éclatement d'un pneu a suscité un flot de critiques contre les autorités pour leur incapacité à faire respecter les règles de conduite, mais aussi la réglementation sur l'état des véhicules, malgré la multiplication des accidents. Le gouvernement sénégalais a annoncé dans la foulée une vingtaine de mesures. Mais nombre d'entre elles sont décriées comme étant inapplicables par les professionnels du transport.
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