La France, qui déploie encore quelque 3.000 militaires au Sahel après avoir compté jusqu'à 5.500 hommes, a officiellement mis fin à son opération antijihadiste Barkhane. Début novembre, le président français Emmanuel Macron s'est donné six mois supplémentaires pour finaliser sa nouvelle stratégie en Afrique. "Depuis quelques mois, depuis l'annonce de la fin de l'opération Barkhane au Mali, nous menons un travail de réflexion et de concertation sur la réorganisation de notre approche militaire et sécuritaire dans la région, de notre coopération en matière de sécurité et de défense dans la région", a déclaré mercredi une source diplomatique à des journalistes. La France réfléchit notamment à l'évolution du statut, du format et des missions de ses bases militaires au Sahel et en Afrique de l'Ouest. "Ce sera évidemment un sujet" abordé par Catherine Colonna avec les responsables ivoiriens, a souligné la source diplomatique mercredi. La ministre aura un entretien vendredi avec son homologue ivoirien Kandia Camara suivi d'un entretien avec le président Alassane Ouattara. Samedi, elle rencontrera le ministre de la Défense, Birahima Ouattara, frère du président, au sujet de l'évolution de la base militaire française. Les Forces françaises en Côte d'Ivoire comptent quelque 900 hommes, chargés d'appuyer et de soutenir les opérations en Afrique centrale et de l'Ouest, mais aussi de mettre en oeuvre un partenariat militaire avec Abidjan. En Côte d'Ivoire, Paris et Abidjan ont ouvert l'an passé, près d'Abidjan, une Académie internationale de lutte contre le terrorisme. "Depuis un an, l'Académie a formé 900 élèves originaires de 26 pays. C'est ce genre de beaux projets franco-ivoiriens que nous voudrions développer", souligne-t-on au quai.
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