M. Blinken "s'est félicité de ce développement, en notant qu'il était crucial pour assurer une paix durable dans le nord de l'Éthiopie", a déclaré le porte-parole du Département d'Etat, Ned Price, dans un communiqué. Il s'agit là d'un "progrès significatif", a-t-il encore dit, faisant référence à l'accord de paix signé en novembre en Afrique du Sud entre Addis Abeba et les rebelles tigréens. Cet accord, qui a pour objectif de mettre un terme à un conflit meurtrier de près de deux ans, prévoit en effet que les forces étrangères et celles ne faisant pas partie de l'armée se retirent du Tigré "simultanément" au désarmement des forces rebelles. L'Erythrée n'a pas fait de commentaire officiel au sujet du retrait de ses troupes. Antony Blinken a renouvelé l'engagement des États-Unis, qui ont participé aux pourparlers de Pretoria, à soutenir le processus de paix. Mais il a également fait part de ses inquiétudes quant à l'instabilité de l'Oromia, une autre région de ce pays où un autre conflit escalade. La guerre fratricide au Tigré a déplacé plus de deux millions d'Ethiopiens et plongé des centaines de milliers de personnes dans des conditions proches de la famine, accentuée par la pire sécheresse qu'a connu la région depuis des décennies. La corne de l'Afrique, et l'Ethiopie en particulier, font partie des partenaires prioritaires pour l'UE, alors que la Chine avance ses pions dans la région.
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