Ce Marocain de 25 ans, accusé d'avoir tué un sacristain et gravement blessé un prêtre, n'avait "pas d'antécédents pénaux ou en matière de terrorisme en Espagne ou dans des pays alliés" et n'était pas surveillé par les services espagnols "ni ces derniers jours, ni auparavant", a affirmé le ministère dans un message à la presse. "Une procédure d'expulsion avait été ouverte en juin pour situation irrégulière", mais "comme il s'agit d'une procédure administrative (...), sa mise en oeuvre n'est pas immédiate", a-t-il souligné. Le ministère a indiqué, par ailleurs, que le domicile du suspect, arrêté immédiatement après l'attaque et qui est toujours en garde à vue, avait été perquisitionné et que "tous les effets saisis étaient analysés" par les enquêteurs. Selon plusieurs médias, il vivait tout près des églises attaquées. Le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez s'est refusé jusqu'ici à qualifier la nature de l'attaque. Pour sa part, le parquet a annoncé dès mercredi soir l'ouverture d'une enquête pour des "faits présumés de terrorisme", qui a été confiée au tribunal madrilène de l'Audience nationale, chargé des affaires les plus sensibles, notamment les dossiers de terrorisme.
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