A Kpo-Kahankro, à quelques kilomètres de la ville de Bouaké, "nous avons enregistré six décès en décembre 2022, trois le vendredi 20 janvier, et trois autres ce jeudi, ce qui porte le nombre total de morts à douze", a expliqué Paul Kouassi, le président d'une association de jeunes du village. "L'âge des victimes varie entre un et huit ans", a-t-il ajouté, précisant que les enfants se mettent subitement à se raidir et à vomir. François Kouakou Guié, un habitant du village qui a perdu sa petite-fille de 18 mois jeudi, a demandé aux autorités de trouver "l'origine de ce mal" et qu'elles "y mettent fin", en confirmant le bilan de douze enfants morts depuis début décembre. Deux ministres s'étaient déplacés dans ce village en décembre après les premiers décès, et certains malades avaient été pris en charge au CHU de Bouaké. "Nous ne savons pas ce qui se passe. Le gouvernement a fait des prélèvements sur les premiers corps en décembre et on attend toujours les résultats. Après les trois morts de ce jeudi, des malades ont encore été transférés au CHU de Bouaké" a déploré M. Kouassi. Joint par téléphone, une source hospitalière souhaitant rester anonyme a confirmé à l'AFP, que des enfants malades de ce village ont été admis jeudi au CHU de Bouaké.
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