Total se montre prudent depuis des mois sur la possibilité de redémarrer les opérations sur le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) pesant 16,5 milliards d'euros dans la province du Cabo Delgado, frappée par des violences jihadistes qui ont déjà fait plus de 4.600 morts et déplacé un million de personnes. Mais Saipem, une société de services énergétiques chargée du développement du projet, a déclaré qu'à la suite de discussions avec la société française, elle s'attendait à une possible reprise des opérations dès juillet. "Nous suivons les indications de TotalEnergies sur le plan de reprise", a déclaré le sous-traitant à l'AFP. "On nous dit que la sécurité s'est améliorée et dès que les bonnes conditions seront réunies pour redémarrer, nous serons prêts". Le mois dernier, le patron de TotalEnergies Patrick Pouyanne s'était rendu dans cette région et avait rencontré le président mozambicain. Il avait affirmé attendre le rapport confié à l'écrivain et ancien responsable d'ONG Jean-Christophe Rufin, pour évaluer la situation humanitaire dans la région, avant de "décider si les conditions sont réunies pour une reprise des activités". "Nous attendons ce rapport pour prendre une décision", a réitéré à l'AFP une porte-parole de Total mercredi. La veille, lors de la présentation des résultats de Saipem, son PDG Alessandro Puliti avait déclaré prévoir "une une reprise progressive du projet, à compter de juillet cette année, sur la foi d'informations reçues par notre client" TotalEnergies. Le Mozambique fonde de grands espoirs sur les gisements de gaz naturel - les plus importants au sud du Sahara - découverts en 2010 dans le nord du pays. Mais les attaques de groupes armés liés au groupe État islamique ont jeté le doute sur la viabilité du projet. Le déploiement en 2021 de forces rwandaises et de pays voisins a aidé l'armée à reprendre le contrôle de larges zones, mais des attaques sporadiques se poursuivent. ub/sn/ger/rhl [object Object] [object Object]
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