La compagnie aérienne avait indiqué que "des troubles civils" entre vendredi et lundi pourraient entraîner l'annulation de vols, avant d'amender son alerte aux voyageurs en évoquant sans plus de détails une "menace locale en Tanzanie". Le ministre kenyan des Transports, Kipchumba Murkomen, a indiqué avoir protesté auprès de la compagnie pour "cette information infondée, fausse, trompeuse et sans égards qui dépeint le Kenya sous un mauvais jour". "Nous allons poursuivre cette discussion par les voies diplomatiques", a-t-il ajouté dans un communiqué. Le gouvernement tanzanien a également dénoncé l'avertissement aux voyageurs par la voix de son ministre des Transports Makame Mbarawa. "Cette affirmation est sans fondement, alarmiste, inconsidérée et a provoqué une peur et une panique inutiles", a-t-il dit dans un communiqué, exhortant les voyageurs à ignorer l'avertissement. La compagnie, propriété du groupe franco-néerlandais Air France-KLM, s'est excusée samedi auprès du gouvernement kenyan, indiquant que l'avertissement aux voyageurs était "uniquement destiné à nos clients en Tanzanie". L'alerte a été "également envoyée, de façon erronée, à nos clients au Kenya", a-t-elle ajouté. Air France-KLM possède 7,8% de la compagnie nationale kenyane Kenya Airways, tandis que le gouvernement en détient 48,9%. str-amu/blb/cls [object Object]
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