"Samedi, vers 19H00 (18H00 GMT), le commissariat spécial de Makalondi a été la cible d'une attaque perpétrée par des bandits armés non encore identifiés à bord d'un véhicule et au guidon d'une trentaine de motos", indique un communiqué de la police, lu dimanche soir à la télévision nationale. La police précise qu'un civil a été "touché par balles" et évacué vers Niamey, la capitale. "Les locaux du commissariat spécial et deux véhicules ont été calcinés", ajoute le communiqué. Des sources locales avaient rapporté cette attaque à l'AFP plus tôt dans la soirée, l'une d'elles évoquant "des terroristes lourdement armés". Le poste de police de Makalondi avait déjà été visé en décembre 2021. Six personnes - un gendarme, deux douaniers et trois civils - avaient été tuées lors d'une double attaque de jihadistes présumés contre le poste et un autre site de la ville. Makalondi est une commune située dans le sud-ouest de la région de Tillabéri, dans la zone dite des "trois frontières" entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, devenue un repaire des jihadistes sahéliens, dont l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). Depuis des années, cette zone est régulièrement visée par les assauts de groupes islamistes, en dépit du déploiement massif des forces nationales anti-jihadistes et de l'état d'urgence en vigueur. Le 10 février dernier, au moins dix-sept soldats ont été tués lors d'une embuscade tendue par un "groupe d'hommes armés terroristes", dans la zone de Banibangou, dans la zone nord de Tillabéri, à la frontière avec le Mali. Dans sa partie sud-est, riveraine du lac Tchad et du Nigeria, le Niger doit également faire face aux jihadistes de Boko Haram et de sa branche dissidente Iswap (Etat islamique en Afrique de l'ouest).
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