"La faible participation des électeurs montre que le gouvernement doit s'engager de toute urgence dans une voie plus inclusive à l'avenir", a déclaré à la presse un porte-parole du département d'Etat, Vedant Patel. Seulement 11,4% des Tunisiens se sont rendus aux urnes pour renouveler une partie des sièges du Parlement lors du second tour des législatives, l'abstention la plus élevée depuis la Révolution de 2011 ayant renversé le dictateur Zine El Abidine Ben Ali et marqué l'avènement de la démocratie dans le pays. Ces élections représentent néanmoins "une autre étape du processus important et nécessaire de restauration des pouvoirs et contrepouvoirs démocratiques du pays", a ajouté Vedant Patel. L'élection de 131 députés (sur 161 sièges dont 30 déjà pourvus) représente l'ultime étape du processus lancé il y a 18 mois par le président Kais Saied pour revenir à un système hyper-présidentialiste, similaire à celui d'avant la chute de Ben Ali. Kais Saied a défendu son bilan et décrit le faible taux de participation comme un signe de mécontentement envers le Parlement.
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