Cette annonce intervient le jour de la Journée internationale des droits des femmes, et de l'annonce par le Royaume-Uni de sa première "Stratégie pour les femmes et les filles". "Ces sanctions envoient un message clair: les auteurs de violences odieuses basées sur le genre doivent rendre des comptes", a affirmé le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly dans un communiqué, qui est mercredi en déplacement en Sierra Leone pour lancer la nouvelle initiative britannique. "Nous accentuons nos efforts pour défendre les femmes et les filles et nous utiliserons tous les outils à notre disposition pour lutter contre les inégalités qui existent encore", a-t-il détaillé. Parmi les personnes et entités visées, figurent notamment un général à la tête des Forces de défense du peuple du Soudan du Sud, accusées d'avoir commis des violences sexuelles envers des femmes dans le comté de Tamboura en 2021, ou encore un général du Front populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), groupe responsable de violences sexuelles envers des femmes. Ces personnes verront leurs actifs gelés et seront interdites de séjour au Royaume-Uni. Un organisme dépendant du gouvernement iranien, le Quartier général pour la promotion du bien et de l'interdiction du mal, et son responsable, sont également sanctionnés pour "l'application à l'aide d'une force inappropriée du code vestimentaire obligatoire pour les femmes". Mardi, l'Union européenne avait annoncé des sanctions similaires contre des personnalités et entités jugées responsables de violences envers les femmes.
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