"La FIDH, ses 54 organisations membres en Afrique et ses 188 organisations dans le monde s'opposent de toutes leurs forces aux violences verbales et physiques qui frappent les migrant·es sur le sol tunisien", a déclaré la présidente Alice Mogwe, citée dans un communiqué. Critiqué par de multiples ONG, le Président Saied a affirmé que son objectif était de faire respecter la "légalité tunisienne concernant les étrangers" et d'empêcher toute "juridiction parallèle aux juridictions de l'Etat", en rejetant les "propos malveillants" de ceux qui "ont voulu interpréter le discours à leur guise pour nuire à la Tunisie". Le 21 février, le chef d'Etat tunisien avait affirmé que la présence de "hordes" d'immigrés clandestins originaires d'Afrique subsaharienne était source de "violence et de crimes" et relevait d'une "entreprise criminelle" visant à "changer la composition démographique" du pays. S'en est suivie une recrudescence d'agressions à leur encontre et des dizaines d'entre eux ont demandé à leurs ambassades à être rapatriés. "Appeler à la haine contre des gens qui subissent déjà des discriminations, des violences et des privations est particulièrement le summum de la brutalité", a estimé la présidente de la FIDH.
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