"Will my parents come to see me" (Mes parents vont-ils venir me voir ?), une fiction de 28 minutes austro-germano-somalienne, avait été remarquée à la dernière Berlinale, où elle avait été en lice pour l'Ours d'Or des courts-métrages. Elle raconte l'histoire d'une policière expérimentée qui accompagne, une fois de plus, un jeune détenu dans les méandres du système judiciaire somalien. Né en 1992 à Mogadiscio, Mo Harawe a fui la Somalie pour se réfugier en 2009 en Autriche où il a commencé sa carrière cinématographique avec plusieurs courts-métrages primés dans des festivals, comme "The Story of the Polar Bear That Wanted to go to Africa" (2018) ou "Life on the Horn" (2020). "La lutte est une fin", documentaire tourné à Marseille (sud de la France), d'Arthur Thomas-Pavlowsky, s'est vu attribuer le Grand Prix de la compétition nationale, tandis que "Hideous", clip cathartique avec Oliver Sim et de Yann Gonzalez, a été récompensé par le Grand Prix de la compétition Labo. Le Prix d'interprétation international est allé à l'actrice grecque Lena Papaligoura pour son rôle dans "Airhostess-737" du Grec Thanasis Neofotistos. Le Prix du meilleur film d'animation est revenu à "O Homem Do Lixo" (L'Eboueur) de la Portugaise Laura Gonçalves. Les trois compétitions, nationale, internationale et Labo, avaient sélectionné 157 films parmi les 8.300 reçus cette année, représentant 52 pays. Le festival, débuté le 27 janvier, avait cette année mis à l'honneur Taïwan et la libido, misant sur cette édition pour retrouver sa fréquentation, après une édition 2021 en ligne et une autre l'année suivante contrainte par les mesures sanitaires. Le pari a été réussi car cette 45e édition a enregistré 160.000 entrées, deuxième meilleure fréquentation de son histoire après les 172.000 enregistrées en 2020.
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