Le porte-parole du président Ramaphosa, Vincent Magwenya, a confirmé samedi que le président avait reçu le rapport, mais sans en commenter le contenu. "Nous prenons note du rapport. Comme indiqué précédemment, nous réitérons que le président n'a participé à aucun acte répréhensible", dit-il dans un communiqué. M. Ramaphosa, 70 ans, qui a fait fortune dans les affaires avant d'accéder à la fonction suprême, est accusé d'avoir caché à la police et au fisc un cambriolage dans sa propriété de Phala Phala, où il élève des bovins rares. En février 2020, des intrus étaient repartis avec 580.000 dollars dénichés sous les coussins d'un canapé. Le fruit de la vente de vingt buffles, selon le président. Le rapport, s'il exonère le président, souligne que le chef de l'unité de protection présidentielle, à qui M. Ramaphosa avait signalé le vol, avait agi de manière inappropriée, en enquêtant directement sur l'affaire au lieu de la signaler à la police, selon des extraits publiés par plusieurs médias. Si ce rapport est une bonne nouvelle pour le président sud-africain, une enquête policière reste cependant toujours en cours. L'homme d'affaires soudanais Hazim Mustafa, qui a raconté être l'acheteur des buffles en question, n'aurait pas déclaré cette forte somme d'espèces à la douane, comme l'exige la loi, à son arrivée en Afrique du Sud. Ce scandale, qui a éclaté en juin, ternit l'image du président qui avait promis d'éradiquer la corruption en arrivant au pouvoir. Et qui risque de continuer à le gêner s'il brigue un second mandat l'an prochain.
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