Le président de la commission électorale tunisienne, Kamel Jendoubi, n'exclut pas de fixer "une nouvelle date" pour les prochaines élections, dont il prônait jusqu'ici le report de juillet à octobre, contre l'avis de certains partis, dans un entretien publié mardi.
"Une nouvelle date pour les élections (de l'Assemblée constituante, ndlr) n'est pas exclue, mais toujours faut-il qu'elle le soit dans le cadre de la loi et qu'elle tienne compte de tous les paramètres juridiques, techniques et logistiques", a-t-il déclaré au quotidien tunisien La Presse.
Si le calendrier établi par la commission "prévoit comme nouvelle date du scrutin le 16 octobre prochain", pour des raisons logistiques, "il est évident que ce report ne convient pas à certains partis" politiques, admet-il.
La presse tunisienne évoquait ces derniers jours le scénario d'une élection le 4 septembre, qui fait figure de compromis entre la date initialement prévue du 24 juillet et celle du 16 octobre défendue par la commission électorale.
La controverse autour de la date des premières élections libres en Tunisie s'est encore amplifiée lundi avec l'annonce par le mouvement islamiste Ennahda de suspendre sa participation à la Commission nationale de réforme politique, chargée de forger les bases juridiques de l'ère post-Ben Ali, faute de décision sur la date des prochaines élections.
Côté budgétaire, le coût de l'élection est "estimé entre 35 et 40 millions de dinars (18 à 20 millions d'euros) pour toute l'opération", précise M. Jendoubi dans La Presse.
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