Les ressortissants ont été accueillis à leur arrivée par des membres du gouvernement et des parents émus et visiblement soulagés. "Nous avons pu faire venir un premier contingent composé de 64 compatriotes" qui se trouvaient en Tunisie, a déclaré le ministre délégué de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré, assurant qu'il était "de la responsabilité de notre gouvernement de veiller à la sécurité et au bien-être de ses citoyens". Il a précisé que "d'autres groupes" rentreraient "éventuellement" par le même dispositif. "Ca n'a pas été facile. On a beaucoup souffert. On a perdu nos emplois et on a été chassés de nos logements. On a dormi 17 jours à l'ambassade du Burkina avant d'être rapatriés ce soir", a déclaré l'un d'eux, Inoussa Guiebre, l'air apaisé. "J'ai fait 17 mois en Tunisie où j'exerçais de petits métiers. Je ne demande que le soutien des autorités pour pouvoir m'occuper ici dans mon pays car c'est fini l'aventure", a-t-il ajouté. Le 21 février, le président Saied a affirmé que la présence en Tunisie de "hordes" d'immigrés clandestins provenant d'Afrique subsaharienne était source de "violence et de crimes" et relevait d'une "entreprise criminelle" visant à "changer la composition démographique" du pays. La Guinée a organisé le premier vol de rapatriement de ses ressortissants le 1er mars, avant le Mali et la Côte d'Ivoire qui, depuis le 4 mars, a accueilli au total 725 personnes, selon le ministre délégué aux Affaires étrangères, Kacou Adom.
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