M. Nekkaz a indiqué samedi sur Facebook avoir écrit une lettre à M. Tebboune "pour lui demander d'intervenir personnellement afin qu'il puisse quitter légalement le pays et subir au plus vite une opération chirurgicale." L'opposant a précisé qu'il était notamment atteinte d'une grave maladie des yeux et d'un cancer de la prostate. Interdit de sortie du territoire, il reste "assigné à résidence" à Chlef (nord-ouest) depuis sa sortie de prison, affirme-t-il. Il avait été libéré le 18 janvier pour "raisons humanitaires" après avoir été condamné à cinq ans de prison en juillet 2022 pour avoir appelé au boycott de la présidentielle de 2019. Sa libération était intervenue deux semaines après l'annonce de son abandon de la vie politique dans une lettre rédigée depuis sa cellule et remise à ses proches. Dans cette lettre publiée le 2 janvier sur Facebook, il écrivait s'être "résigné par la force des choses à arrêter la politique en Algérie", ajoutant avoir également écrit au président Tebboune le 10 décembre pour l'informer "officiellement" de sa décision. Il indiquait aussi désirer "désormais se consacrer exclusivement à la résolution de ses problèmes de santé, à l'écriture et à sa famille (...) abandonnée égoïstement aux Etats-Unis depuis 10 ans". Incarcéré depuis mai 2021, M. Nekkaz avait déjà été emprisonné de décembre 2019 à février 2021 pour notamment "incitation à la violence par le biais des réseaux sociaux".
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