"Les deux collaborateurs du CICR enlevés le 4 mars entre (les villes de) Gao et Kidal (nord du Mali) ont été libérés ce (dimanche) soir", a annoncé l'antenne malienne du CICR sur Twitter. "Nos collègues se portent bien et ont été libérés sains et saufs et sans conditions", a-t-elle affirmé. L'ONG "remercie tous ceux qui ont contribué à leur libération", sans plus de détails. Le Mali est en proie à une crise sécuritaire, déclenchée par une révolte régionale dans le nord qui s'est transformée en insurrection jihadiste. Les violences qui secouent ce pays sahélien depuis 2012 sont le fait de jihadistes liés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique, mais aussi de milices autoproclamées et de bandits. Les troubles se sont étendus au Burkina Faso et au Niger voisins. Des milliers de civils, de policiers et de militaires ont été tués dans la région, et plus de deux millions de personnes ont fui leurs foyers. Au Burkina Faso, une religieuse américaine qui avait été enlevée par des djihadistes en avril dernier a été libérée en août. En février, un médecin de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui avait été enlevé fin janvier au Mali a été libéré.
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