Aucune date sur cette réunion n'a été donnée à ce stade par l'UA, qui tient son 36e sommet ce week-end à Addis Abeba. Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, trois pays d'Afrique de l'Ouest dirigés par des militaires arrivés au pouvoir à la faveur de coups d'Etat depuis 2020, sont suspendus des organes de décision de l'UA ainsi que de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Les trois pays ont demandé le 10 février la levée de leur suspension de l'UA, déplorant les "sanctions imposées". "Cette question n'a pas encore été discutée, il y aura une réunion du Conseil paix et sécurité qui va examiner ces requêtes, donc il n'y a pas encore de décision en ce sens", a déclaré à l'AFP à Addis Abeba Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA, sans plus de détails. Les trois pays ne peuvent a priori participer ce week-end aux réunions de l'Union africaine. Ce sommet de l'organisation, qui réunit 55 pays, a pour objectif d'accélérer la mise en place de la zone de libre-échange. Cependant les chefs de la diplomatie des trois pays, Abdoulaye Diop (Mali), Olivia Rouamba (Burkina Faso) et Morissanda Kouyaté (Guinée) se sont rendus à Addis Abeba où ils ont rencontré leur homologue comorien Dhoihir Dhoulkamal, dont le pays doit prendre la présidence tournante de l'UA. La délégation conjointe des trois pays "poursuivra ses consultations" auprès du président comorien Azali Assoumani, du président de la Commission de l'UA Moussa Faki Mahamat, du président de la Commission de la Cédéao Omar Touray et d'un certain nombre de ministres des Affaires étrangères, ont indiqué les Affaires étrangères maliennes.
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