"Nous appelons fermement le gouvernement d'Ouganda à reconsidérer la mise en oeuvre de cette loi", a affirmé le secrétaire d'Etat américain dans un tweet, en soulignant que cette loi remet "en cause les droits fondamentaux de tous les Ougandais" et "pourrait affecter la lutte contre le sida". Le Parlement ougandais a voté mardi soir une loi prévoyant de lourdes peines pour les personnes entretenant des relations homosexuelles, dans un pays où l'homosexualité est déjà illégale. La loi doit être soumise au président Yoweri Museveni, qui pourra soit la promulguer soit y opposer son veto. L'Ouganda dispose d'une stricte législation anti-homosexualité - un héritage des lois coloniales britanniques - mais depuis son indépendance du Royaume-Uni en 1962, il n'y a eu aucune poursuite pour des actes homosexuels consentis.
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