Des ponts, des routes et des maisons ont été endommagées ou détruites et de nombreux habitants contraints de fuir leur domicile à la recherche d'un lieu sûr. Dans la ville de Baardhere, dans l'Etat du Jubaland, 14 personnes ont été tuées, dont trois membres d'une même famille, a indiqué à des journalistes le commissaire du district, Mohamed Weli Yusuf. La plupart des victimes se trouvaient sur un pont qui a été emporté par les inondations jeudi soir, a-t-il précisé. "Toute la ville est maintenant sous l'eau et la plupart des familles ont fui", a témoigné à l'AFP un habitant de Baardhere, Ahmed Omar. Des pluies torrentielles se sont abattues sur la région pendant trois jours, a-t-il ajouté. Ces précipitations signent le début précoce de la saison des pluies, d'avril à juin, et apportent un certain soulagement dans certaines régions du pays souffrant de la pire sécheresse en quatre décennies. Mais le Bureau de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha) a mis en garde samedi contre un risque de voir prospérer des maladies telles que le choléra. La Corne de l'Afrique est l'une régions les plus vulnérables au changement climatique, avec des crises de plus en plus fréquentes et intenses. L'Organisation mondiale de la santé a prévenu ce mois-ci que près de 100.000 personnes en Somalie avaient atteint le niveau maximal d'insécurité alimentaire. Dans la Corne de l'Afrique, cinq saisons des pluies avortées consécutives ont jusqu'ici provoqué la mort de millions de têtes de bétail, la destruction de récoltes, et poussé des millions de personnes à quitter leurs régions pour trouver de l'eau et de la nourriture ailleurs.
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