Les victimes étaient membres du parti Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec). Le vendredi 24 mars, "des personnes en tenue militaire, guidées par un civil, ont trouvé nos jeunes (de l'Unafec) à l'endroit où ils font régulièrement leurs réunions et ils ont commencé à tirer", a expliqué Jean Umba Lungange, président national de l'Unafec, lors d'une réunion avec les cadres du parti, en présence des journalistes. "Certains ont reçu des balles et d'autres, en fuyant, se sont noyés dans la rivière Naviundu", a-t-il poursuivi. "Nous nous retrouvons pour le moment avec 21 corps", a-t-il indiqué, ajoutant qu'il y avait aussi des "personnes disparues". "Certains commandos (...) ont fait perdre la vie à plus de 25 personnes, certaines par balles et d'autres par noyade", a affirmé de son côté au cours d'une conférence de presse à Lubumbashi Bertin Tchoz, un responsable de l'ONG "Gouvernance sécuritaire et paix du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga". Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'armée dans la région a dit ne pas être au courant de cet événement, d'autant plus, a-t-il dit, que l'Unafec "n'a pas saisi l'armée sur cette affaire". Après la découverte lundi de cinq corps sans vie dans la rivière Naviundu, le maire de Lubumbashi (chef-lieu de la province du Haut-Katanga), Martin Kazembe, avait annoncé l'ouverture d'une enquête pour "déterminer les responsables". Parti membre de "l'Union sacrée", plateforme du président Félix Tshisekedi, l'Unafec est minée par des divisions internes depuis le décès en août 2021 de son fondateur, Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.