Questionné par la télévision publique allemande ZDF sur cette formulation du président français, Boris Pistorius, en visite au Mali, a dit: "j'ai trouvé cette déclaration malheureuse". "Nous n'avons jamais été en danger d'être ou de devenir un vassal des Etats-Unis", a ajouté M. Pistorius, qui est le premier membre du gouvernement allemand à s'exprimer publiquement sur les propos de Macron, qui ont semé le trouble parmi les alliés de la France. Assumant pleinement des propos controversés sur Taïwan rendus publics dimanche, Emmanuel Macron avait déclaré que "allié" des Etats-Unis ne voulait pas pour autant dire être "vassal", lors d'une conférence de presse à Amsterdam, mercredi. M. Pistorius, un membre du parti social-démocrate (SPD) proche du chancelier Olaf Scholz, a encore précisé jeudi: "nous devons à l'avenir être capable de parler en tant qu'Union Européenne sur le plan de la politique étrangère, et aussi sur le plan de la politique de sécurité". Pour autant "trouver des positions propres en accord avec (...) les USA, c'est notre devoir", a-t-il dit. "Cela ne nous aide pas de nous diviser ou de nous laisser diviser sur des positions différentes. A la fin, cela aide seulement la politique étrangère chinoise", a-t-il continué. M. Pistorius est en visite au Mali, après le Niger, jusqu'à vendredi.
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