"Concernant la présidentielle, M. Chamisa a été désigné comme candidat par toutes les rues et tous les villages dont les déclarations sont en notre possession", a déclaré jeudi à Harare Shepherd Ngandu, responsable du comité responsable du processus de nomination au sein du parti. Le CCC accuse le parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, le Zanu-PF, de réprimer les opposants politiques. Ces dernières semaines, des réunions de l'opposition ont été entravées, des responsables, y compris des députés, arrêtés sous prétexte de réunion illégale. Nelson Chamisa, que la rue appelle "le jeune homme", a accusé la semaine dernière sur Twitter le gouvernement "d'instrumentaliser la loi" et dénoncé des "attaques croissantes contre les forces démocratiques au Zimbabwe". Il a aussi dénoncé le maintien en prison, "injuste" selon lui, du député d'opposition Job Sikhala depuis juin pour un discours politique qualifié d'incitation à la violence. M. Mnangagwa, arrivé au pouvoir en 2017 à la faveur d'un coup d'Etat contre le leader historique Robert Mugabe, avait remporté de justesse la dernière élection l'année suivante, avec 50,8% des voix, un résultat contesté à l'époque par M. Chamisa.
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