M. Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes et troisième de la présidentielle en 2019, était censé se présenter mardi devant une chambre criminelle pour répondre de viols et menaces de mort sur une employée d'un salon de beauté de la capitale. Il a toujours nié les faits et crié au complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle. Son accusatrice, Adji Sarr, jeune femme d'une vingtaine d'années, et la co-accusée de M. Sonko, Ndèye Khady Ndiaye, patronne du salon de beauté de Dakar dans lequel les faits se seraient produits, étaient bien là. Mais M. Sonko, lui, se trouvait à plusieurs centaines de kilomètres de là à Ziguinchor, ville dont il est le maire, a dit le porte-parole de son parti, Ousseynou Ly. La cour a ordonné le renvoi de l'affaire quelques minutes seulement après qu'Adji Sarr se fut présentée à la barre. Le Sénégal a été le théâtre lundi d'affrontements entre les jeunes supporteurs de M. Sonko et les forces de sécurité, et d'actes de saccage. Les autorités ont fait état de trois morts depuis lundi, sans les lier directement aux troubles mais en évoquant un contexte propice selon elles aux violences.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.