Questionnée lors d'une conférence de presse à Berlin, la cheffe de la diplomatie allemande a fait part de "sa plus grande inquiétude" pour le sort du chef du parti islamo-conservateur Ennahdha, principal opposant au président Kais Saied en Tunisie. Les ministres des Affaires étrangères de l'UE continuent de suivre intensément la situation et "nous faisons part de nos inquiétudes à la Tunisie", a-t-elle ajouté. Reconnaissant que la Tunisie était dans une situation difficile aussi bien sur le plan économique que social, Mme Baerbock a affirmé: "nous ne voulons pas, en tant qu'Européens, laisser la population tunisienne toute seule". Selon elle, il est essentiel que le programme d'aides entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) soit finalisé. La Tunisie, endettée à environ 80% de son PIB, a obtenu un accord de principe du FMI à la mi-octobre pour un nouveau prêt de près de 2 milliards de dollars, afin de l'aider à surmonter sa grave crise financière. Mais les discussions sont dans l'impasse, faute d'engagement ferme de Tunis à restructurer les plus de 100 entreprises publiques lourdement endettées et à lever les subventions sur certains produits de base.
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