"L'évacuation ne pourra pas se faire par l'aéroport, fermé, mais par voie terrestre et nous avons besoin d'un cessez-le feu de trois jours pour mener une telle opération", a-t-il confié à l'AFP. "Les conditions sécuritaires ne sont pas réunies pour envisager une telle opération pour le moment, mais nous serons prêts le moment venu", a-t-il ajouté. L'opération est coordonnée par la France et la Grèce, a-t-on précisé. La situation au Soudan sera discutée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE lundi à Luxembourg. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell multiplie les contacts avec les dirigeants des pays de la région. Il s'est entretenu avec le secrétaire général de la Ligue Arabe et avec le ministre égyptien des Affaires étrangères. D'intenses combats opposent l'armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane, chef de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo. L'UE a une délégation à Khartoum et sept pays - France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Grèce et République tchèque - ont des représentations dans la capitale soudanaise. "Il appartient aux organisations africaines d'oeuvrer pour obtenir un cessez-le-feu. La stabilité de la région est en jeu", a-t-on insisté de source européenne. Les belligérants ont ignoré les multiples appels au cessez-le-feu à l'occasion de la fête de l'Aïd el-Fitr, la fin du mois sacré du Ramadan.
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