Les dépouilles de quatre adeptes de l'Eglise Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) dirigée par Makenzie Nthenge avaient déjà été retrouvés la semaine dernière par les autorités. "Le processus d'exhumation est toujours en cours et jusqu'à présent, nous avons trois corps" dans la forêt de Shakahola, dans l'est du Kenya, a déclaré Charles Kamau, chef des enquêtes criminelles du sous-comté de Malindi, ajoutant que les autorités ignoraient pour l'instant leurs identités et les causes des décès. Les enquêteurs ont fouillé la zone en raison d'informations évoquant une possible fosse commune. Onze autres fidèles, sept hommes et quatre femmes âgés de 17 à 49 ans, ont été hospitalisés la semaine dernière après avoir été secourus dans la forêt de Shakahola. Le chef de la secte, Makenzie Nthenge, s'est rendu à la police, avant d'être placé en détention. Dans un rapport dont l'AFP a eu connaissance, la police avait dit avoir reçu des informations faisant état de personnes ignorantes "mortes de faim sous prétexte de rencontrer Jésus après avoir subi un lavage de cerveau par un suspect, Makenzie Nthenge, pasteur de l'Eglise Internationale de Bonne Nouvelle". Selon des médias locaux, Makenzie Nthenge avait été arrêté et inculpé le mois dernier, après que deux enfants sont morts de faim sous la garde de leurs parents. Il avait ensuite été libéré moyennant une caution de 100.000 shillings kenyans (environ 670 euros).
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