Des Saoudiens et d'autres ressortissants évacués du Soudan arrivés à Jeddah

Infos. Plus de 150 personnes, dont des diplomates et des responsables étrangers, évacués du Soudan sont arrivés samedi à Jeddah, ville portuaire d'Arabie saoudite, dans le cadre de la première opération d'évacuation de civils annoncée depuis le début des combats il y a une semaine, selon les Affaires étrangère saoudiennes.

Des Saoudiens et d'autres ressortissants évacués du Soudan arrivés à Jeddah

L'évacuation a été effectuée par les forces navales du royaume avec le soutien d'autres branches de l'armée, a indiqué le ministère saoudien dans un communiqué, annonçant "l'arrivée en toute sécurité" de citoyens saoudiens et de ressortissants de 12 autres pays. Il s'agit notamment du Koweït, du Qatar, des Emirats arabes unis, de l'Egypte, de la Tunisie, du Pakistan, de l'Inde, de la Bulgarie, du Bangladesh, des Philippines, du Canada et du Burkina Faso, selon le communiqué. "Le nombre de citoyens (saoudiens) qui ont été évacués a atteint 91", a précisé la même source. "Le nombre de personnes évacuées de pays frères et amis a atteint environ 66", a-t-elle ajouté, précisant que "des diplomates et des responsables internationaux" faisaient partie des personnes secourues. La télévision publique saoudienne Al-Ekhbariya a diffusé samedi plusieurs vidéos de navires de guerre s'approchant du port de Jeddah. Des images montraient des femmes et des enfants portant des drapeaux saoudiens à bord de l'un des navires. Ces évacuations constituent la première opération d'envergure de cette nature depuis que les violences ont éclaté au Soudan le 15 avril. l'armée soudanaise a annoncé que "les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Chine évacueraient leurs diplomates et leurs ressortissants avec leurs avions militaires". Depuis plusieurs jours, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont déployé des forces dans les pays voisins, et l'Union européenne envisage de prendre de mesures similaires en vue d'évacuer leurs diplomates et ressortissants du Soudan. Des centaines de personnes ont été tuées dans les combats entre les forces fidèles au chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdan Daglo, qui commande les Forces de soutien rapide (FSR), des paramilitaires redoutés. Selon des témoins, des tirs nourris et de fortes explosions ont retenti samedi matin dans de nombreux quartiers de Khartoum, la capitale soudanaise.

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