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Afrique : la variole du singe ou Monkeypox ( Mpox) continue de sévir cet été

Un premier cas de Mpox, virus longtemps appelé "variole du singe" ou "monkeypox", a été recensé au Kenya, a annoncé mercredi le ministère de la Santé. La Communauté d'Afrique de l'Est a appelé lundi ses huit pays membres à informer leurs citoyens des méthodes de protection et de prévention contre le virus.

Le virus de la variole du singe
Le virus de la variole du singe

31 juillet 2024 à 15h48 par Nadir Djennad

Plusieurs pays concernés 

Les autorités sanitaires du Kenya ont confirmé mercredi 31 juillet dans un communiqué "une épidémie de Mpox au poste frontière Taita-Taveta" dans le sud du pays, "provenant d'un individu voyageant de l'Ouganda au Rwanda, via le Kenya".    

Ce n'est pas le premier pays à avoir recensé récemment des cas de "variole du singe". Mercredi également, la Côte d'Ivoire, a annoncé avoir recensé deux cas "non mortels" de Mpox dans le pays. Le 25 juillet, le ministère burundais de la Santé avait fait état de trois cas.  

En Centrafrique, neuf cas ont été enregistrés dans la capitale Bangui en une semaine selon le ministère de la santé. Le ministère de la Santé a appelé les Centrafricains au respect des règles d’hygiène  

Inquiétude de l’Organisation mondiale de la Santé 

L'OMS a mis en garde le 11 juillet contre la menace pour la santé mondiale que représente la "variole du singe". La RDC est particulièrement touchée, avec plus de 10.000 cas rapportés, dont 450 décès. L'OMS a indiqué avoir reçu des signalements de cas de 26 pays au cours du mois écoulé. 

Un virus d’origine animale 

Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I, principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. Mais en mai 2022, les contaminations par le virus Mpox se sont produites dans le monde entier, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels.  

La maladie due au virus mpox est une zoonose, autrement dit une maladie qui circule entre les animaux et les humains. On soupçonne de petits écureuils arboricoles ou d'autres petits rongeurs d'être les réservoirs du virus. La maladie devait initialement son nom au fait que le virus qui la cause avait été isolé pour la première fois chez des primates captifs, en 1958 au Danemark. 

La transmission secondaire entre êtres humains est connue pour se faire de plusieurs façons : par contact cutané ou muqueux, par contact avec l'environnement contaminé ou le linge, ou par contact respiratoire de type gouttelettes. 

Avec AFP