Saïd Bouteflika, ex-conseiller à la présidence, Tayeb Louh, ancien ministre de la Justice, et Ali Haddad, ancien dirigeant du patronat algérien, sont jugés à partir de dimanche avec d'autres co-accusés, par le tribunal de Dar El Beïda, dans la banlieue est d'Alger. M. Bouteflika et les autres accusés sont notamment poursuivis pour "incitation à falsification de documents officiels", "abus de fonction", "entrave à la justice", "incitation à la partialité de la justice" et "outrage à magistrat". Prévu initialement le 27 septembre, le procès avait été reporté à la demande des avocats de la défense. Saïd Bouteflika, 63 ans, avait été arrêté en mai 2019 en compagnie de trois co-accusés et condamné en septembre de la même année à 15 ans d'emprisonnement lors d'un procès éclair devant un tribunal militaire pour "complot contre l'autorité de l'Etat et de l'armée". Le 2 janvier 2021, une cour d'appel militaire l'avait acquitté. Mais, étant sous le coup d'un mandat de dépôt pour "trafic d'influence", il avait été transféré d'une prison militaire à une prison civile. Depuis la démission forcée d'Abdelaziz Bouteflika début avril 2019 sous la pression des manifestations du Hirak et de l'armée, la justice algérienne a placé en détention préventive ou condamné plusieurs anciens hauts responsables politiques ainsi que de puissants hommes d'affaires, notamment pour des faits de corruption.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.