Présidentielle américaine : John Lowe, porte-parole de Republicans Overseas : " Avec Kamala Harris, on risque d'avoir quatre ans de plus que John Biden qui seront pires"
Donald Trump, 78 ans, pourrait revenir au pouvoir en tant que 47e président des États-Unis s'il s'impose face à son adversaire, la vice-présidente Kamala Harris. Les deux candidats entament la dernière ligne droite de leur campagne avant la date du scrutin, fixée au mardi 5 novembre. Pour John Lowe, porte-parole de Republican Overseas, cette élection n'est pas jouée d'avance. Il était l'invité de la matinale de ce jeudi 31 octobre.
Qui de Donald Trump ou Kamala Harris s'imposera mardi 5 novembre ?
31 octobre 2024 à 14h28 par Keisha MOUGANI
Titre :Écoutez John Lowe, porte-parole de Republican Overseas
Si certains Américains ont déjà commencé à voter par correspondance ou par anticipation, le reste des électeurs sont invités à départager Kamala Harris et Donald Trump lors du scrutin du mardi 5 novembre, qui s'annonce comme étant le plus serré de l'Histoire.
La bataille entre les deux fait notamment rage dans deux des sept États pivots : la Pennsylvanie et le Michigan.
D'après les derniers sondages de l'institut SSRS pour le média américain CNN et celui de Fox News, l'ancien président et son adversaire sont à égalité, en Pennsylvanie. D'autres donnent une avance d'un point à Donald Trump et vice-versa.
Même constat dans le Michigan. Selon les sondages, la vice-présidente domine son adversaire d'une courte tête d'un à cinq points, tandis que Donald Trump la devance, dans certains sondages, d'un point.
Slight movement for Harris in Wisconsin on @FiveThirtyEight’s average. pic.twitter.com/m1RQSggd0S
— Poll Tracker 📡 (@PollTracker2024) October 31, 2024
Une fin de campagne et des polémiques
Les deux candidats enchaînent les meetings pour mobiliser les troupes et rallier les indécis. Mais les derniers jours de campagne ont été placés sous le signe de la polémique.
Dimanche 27 octobre, Donald Trump tenait un meeting devant 20 000 personnes au Madison Square Garden, à New-York. Mais un humoriste, Tony Hinchcliffe, a comparé Porto-Rico, dont les habitants sont considérés comme des citoyens américains, à une "île flottante d’ordures au milieu de l’océan". L'ancien président s'est distancé de l'humoriste en assurant ne pas le connaître.
Mais la polémique enfle et fait réagir notamment les célébrités originaires de l'île, Jennifer Lopez, Ricky Martin et Bad Bunny, qui est l'un des artistes latinos les plus influents. Tous trois ont alors affiché leur soutien à la candidate démocrate.
Mais mardi 29 octobre, c'est au tour du camp démocrate de se retrouver dans la polémique. Dans une vidéo, le président réagit à la blague de l'humoriste et semble rétorquer que "les seules ordures que je vois flottant autour d'ici, ce sont ses partisans", en parlant des partisans de Donald Trump.
Rapidement, la Maison Blanche tente d'éteindre la nouvelle polémique en publiant la transcription des propos tenus par Joe Biden et en souligant qu'il "a qualifié d''ordures' les propos haineux tenus lors du rassemblement au Madison Square Garden".
.@POTUS referred to the hateful rhetoric at the Madison Square Garden rally as “garbage.”Transcript: pic.twitter.com/4ocg36lDNw
— Andrew Bates (@AndrewJBates46) October 30, 2024
L'économie, l'immigration, le pouvoir d'achat, la démocratie, au cœur des préoccupations des Américains
L'économie, la démocratie, l'immigration et le pouvoir d'achats font partie des principales préoccupations des électeurs américains, d'après plusieurs études dont celle de l'institut américain Gallup.
Les deux candidats ont fait de l'économie et du pouvoir d'achat leur priorité. Donald Trump a promis des droits de douane de « plus de 10 % » sur toutes les importations, pour financer une large baisse d’impôts, supprimer la taxe sur les pourboires et accorder de larges crédits d'impôts.
De son côté, Kamala Harris, propose de baisser les impôts des classes moyennes grâce à des aides fiscales pour les parents. Elle veut aussi augmenter le salaire minimum, et propose une détaxation des pourboires.
Pour financer ces mesures, elle souhaite augmenter les taxes sur les grandes entreprises et sur les personnes les plus riches, et mettre fin aux réductions d’impôts décidées par Donald Trump, qui courent jusqu’à la fin de 2025.