Un précédent bilan officiel faisait état jeudi de 47 morts - 14 gendarmes, 30 civils et 3 supplétifs engagés dans la lutte antijihadiste aux côtés de l'armée -, et 30 blessés dans une "attaque terroriste", dans la région du Sahel, située dans la zone "des trois frontières" entre Burkina, Niger et Mali. Une source sécuritaire a indiqué jeudi soir qu'un autre "gendarme et un volontaire ont finalement succombé à leurs blessures", portant à 49 le nombre de personnes tuées. Une source gouvernementale a également confirmé ce nouveau bilan, soulignant qu'il s'agit d'un "bilan définitif car tous les autres blessés ont été pris en charge et sont stables". Les gendarmes et les supplétifs civils escortaient des civils victimes de précédentes attaques jihadistes, qui retournaient dans leurs localités d'origine de la même région, selon le gouvernement. Depuis le début du mois d'août, 94 civils, militaires et supplétifs de l'armée sont morts dans des attaques attribuées à des groupes jihadistes dans le Nord et le Nord-Est du Burkina. Pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l'est, comme ses voisins le Mali et le Niger. Souvent couplées à des embuscades, ces attaques ont fait plus de 1.500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.
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