Lundi 2 septembre, l'Organisation météorologique mondiale, agence spécialisée des Nations Unies, signalait que le continent africain pâtissait de "manière disproportionnée", du changement climatique après la publication de son rapport sur le climat en Afrique, sur l'année 2023.
Selon l'organisation, le continent a été confronté à des épisodes d'inondations et sécheresses d'une grande intensité, qui "ont eu un retentissement majeur sur la sécurité alimentaire" et sur l'économie des pays africains, qui ont perdu "en moyenne 2 à 5% de leur produit intérieur brut (PIB) à gérer les extrêmes climatiques".
Elle a appelé les pays africains à investir dans les services météorologiques, notamment pour améliorer la collecte de données et les moyens de prévision, ainsi que dans des "systèmes d'alerte précoce", qui informent les populations sur les risques naturels imminents.
"On n'est pas en reste en matière de reflexion, mais on a peut-être des moyens limités au niveau de l'action", analyse de son côté Firmin Edouard Matoko, sous-directeur général pour la priorité Afrique et les Relations extérieures de l'Unesco concernant les efforts fournis par les gouvernements et organisations africaines. Il considère qu'il faut que les pays africains trouvent des solutions collectives et qu'il faut également sensibiliser la jeunesse aux enjeux du changement climatique.
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