FATA 2024 : L'Afrique célébrée à travers le 'Peuple Waoulé'

La 2^e édition du Festival des Arts et Traditions d'Akan (FATA) est axée sur le thème « La Renaissance du Peuple Waoulé dans les univers Baoulés, Akan, Krou, Gour, Mandé, Wê et Volta de la République de Côte d'ivoire ». Le FATA, dont le nom signifie "prendre la force" en langue baoulé, est un rendez-vous culturel qui met en lumière la tradition africaine. Cette nouvelle édition qui se tiendra du 1^er au 15 juillet 2024 dans la ville de Sakassou en Côte d’ivoire, sera une occasion de rencontres et d’échanges culturelles dans les écoles et universités ; des discussions et débats et une reconnexion culturelle dans l’univers du ‘Peuple Waoulé’. Jean-Baptiste Djéka Kouadio, commissaire général du FATA, met un accent particulier sur la valorisation de l'identité africaine à travers ce festival, car toujours selon lui, nos traditions sont en train de disparaitre au profit du modernisme. En effet, ce dernier déplore la tendance à l'oubli qui guette les traditions africaines, mettant en lumière le potentiel inexploré du riche patrimoine culturel et spirituel du peuple "waoulé", plus communément connu sous le nom de "baoulé". « L’objectif principal du FATA, c’est que les africains puissent se regarder dans une glace et ne plus avoir honte de ce qu’ils sont et pensent par eux-mêmes » a-t-il précisé. 

Au-delà de son aspect festif, le FATA 2024 aspire également à être un vecteur de mise en valeur de l'art et de la tradition du peuple Akan et un symbole de fierté et d'unité pour l'ensemble des communautés africaines. Ce qui distingue le FATA des autres festivals, selon Jean-Baptiste Djéka Kouadio, c'est son engagement à transmettre les vraies histoires et des vérités profondes de la culture "Waoulé". Des sujets profonds comme « Pourquoi on ne balaie pas la nuit » seront abordés, invitant à réfléchir sur les coutumes et croyances ancestrales. Ce festival célèbre donc l'identité culturelle africaine et offre une occasion de renouer avec ses racines et de célébrer son héritage.

Au micro d’Africa Radio, Jean-Baptiste Djéka Kouadio nous donnes plus de détails sur la 2e édition du FATA, écoutons.