L’Assemblée nationale a voté la motion de censure visant à destituer le vice-président Rigathi Gachagua. Mardi 8 octobre, une première étape a été franchie. 281 députés sur les 349 membres ont choisi de voter pour la destitution de Rigathi Gachagua, soit plus des deux tiers requis.
Il y a une semaine, un député de la coalition présidentielle du groupe Kenya Kwanza a déposé cette procédure de destitution. Elle liste onze chefs d'accusation contre l’homme d'État, dont l’atteinte à "l’unité nationale", "d'insubordination envers le président", ainsi que "des suspicions de détournement de fonds".
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L’accusé s’est défendu devant les députés pendant près de deux heures le même jour. Il rejette en bloc ces accusations, les qualifiant de “pure propagande”. Il y voit un complot “visant à le chasser du pouvoir”.
La motion doit désormais être présentée au Sénat où 45 voix sont nécessaires sur les 68 membres pour acter la destitution du vice-président. Le Sénat avait sept jours pour se saisir de ce dossier, mais l'a fait dès le vote de l'Assemblée nationale. De son côté, Rigathi Gachagua, qui clame son innocence, a exclu de démissionner. Il risque une non-éligibilité à vie.
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