La Somalie interdit l’utilisation de plastiques à usage unique. La loi, entrée en vigueur mardi 2 octobre, bannit l’importation, la production et la vente de plastiques. Les déchets plastiques sont l'un des facteurs responsables de l'empoisonnement des sols, en raison des décharges et de l’enfouissement des détritus. A l'échelle mondiale, la pollution liée aux déchets plastiques représente chaque jour l’équivalent de 2 000 camions-poubelles de plastiques qui se déversent dans les mers, les océans et les lacs, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Des défenseurs de l'environnement et des habitants de la capitale Mogadiscio saluent cette nouvelle loi en estimant qu’elle avait trop tardé. Le militant écologiste Osman Yusuf précise que le pays est extrêmement dépendant du plastique. Il affirme que cette industrie représente 50 millions de dollars, soit 45 millions d’euros. D’autres habitants s'inquiètent du manque d'alternatives respectueuses de l'environnement.
Vers un traité mondial ?
En discussion depuis février 2023, cette loi permet à la Somalie de s’aligner avec ses voisins, le Kenya et la Tanzanie. Engagé depuis 2017, le Kenya possède les restrictions les plus strictes en matière de lutte contre la pollution plastique. Les pays du monde entier sont sous pression pour trouver des solutions à ce fléau. Des négociations se sont terminées à Nairobi le mardi 1er octobre, dans l’espoir de bâtir le premier traité au monde sur l’élimination des déchets plastiques en parallèle de l'adoption de cette loi par la Somalie. Les dernières sessions de discussion auront lieu en décembre en Corée du Sud.
Avec l'AFP
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