Bah Ndaw a officié comme président de la transition entre septembre 2020 et mai 2021 et servi de caution d'un processus censé ramener les civils au pouvoir en 2022 après le putsch mené par les colonels. L'homme fort du Mali, le colonel Assimi Goïta, proclamé depuis président de la transition, l'avait fait arrêter en mai en même temps que le Premier ministre de transition Moctar Ouane, et les deux hommes sont de facto restés en résidence surveillée jusqu'à fin août, un statut jamais reconnu officiellement par les militaires. Bah Ndaw bénéficiera d'un directeur de cabinet, quatre chargés de mission et un aide de camp, selon le décret présidentiel signé lundi par le colonel Goïta. La mise à disposition de ce cabinet, comme cela avait été le cas pour l'ancien président Ibrahim Boubacar Keïta renversé par les militares en août 2020, est un usage courant pour les anciens présidents maliens. M. Ouane, pour sa part, a demandé officiellement un passeport pour se rendre à l'étranger pour des raisons médicales, a dit son entourage à l'AFP. Sa demande est restée sans suite pour l'heure, a-t-il dit. Les autorités maliennes ont promis la tenue d'élections en février 2022.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.