Le 13 juin, le gouvernement kényan doit présenter au Parlement son projet de loi de finances. Ce projet devait réduire le déficit budgétaire et payer les intérêts de la dette nationale en augmentant et ajoutant des taxes sur les produits et services du quotidien comme les données internets, le carburant, les virements bancaires etc.
Des mesures qui auraient pu précariser davantage certains Kényans, selon les manifestants.
À l’annonce du projet de loi, le mouvement Occupy Parliament voit le jour. Ce dernier est essentiellement mené par la Génération Z (née après 1997), qui utilise les réseaux sociaux pour organiser des marches pacifiques et diffuser le numéro des députés pour que chaque citoyen contacte son représentant.
Le mouvement va s’étendre à l’ensemble du pays et ont mobilisé des milliers de personnes.
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La première manifestation du 18 juin qui s’est déroulée devant le Parlement kenyan a été réprimée par les forces de l'ordre, qui a dispersé les manifestants avec du gaz lacrymogène et des canons à eau et procédé à l’arrestation d’une dizaine de personnes, relate l’AFP. Le gouvernement a annoncé le même jour le retrait de certaines mesures, mais les manifestants veulent le retrait intégral du texte.
La semaine suivante, la mobilisation prend une tournure violente la semaine suivante.
Depuis, le président Ruto a décidé de retirer le projet de loi, d'engager un dialogue avec la jeunesse et a limogé une partie de son gouvernement. Malgré cela, certains manifestants estiment que leurs revendications n'ont pas été entendues par le gouvernement.
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