A Bangui, des pays africains demandent un envoyé spécial de l'UA pour la LRA

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BANGUI (AFP)

Des représentants de plusieurs pays africains ont demandé un "envoyé spécial" de l'Union africaine (UA) pour la rébellion ougandaise de l'armée de résistance du seigneur (LRA), a annoncé le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'UA à l'issue d'une réunion à Bangui, jeudi.

"La principale recommandation est faite au président de la commission de l'Union Africaine (Jean Ping) par la session ministérielle qui s'est tenue à Bangui pour qu'il procède à la nomination rapide d'un envoyé spécial", a déclaré Ramtane Lamamra, Commissaire à la paix et à la Sécurité, lors d'une déclaration à la presse à l'issue des travaux ayant réunis pendant deux jours sous l'égide de l'UA en Centrafrique des représentants de pays affectés par les exactions de la LRA.

Cet envoyé spécial aura pour rôle de "coordonner les efforts d'ensemble sur la LRA, de faciliter les interventions de la communauté internationale et d'envisager les opérations connexes contre la LRA", a-t-il ajouté.

"Il a été retenu également la mise en place d'un centre opérationnel intégré régional devant coordonner les activités militaires, les activités de renseignements des pays de la région avec une assistance de l'Union africaine et l'assistance souhaitée des Nations Unies", a ajouté M. Lamamra, sans plus de précisions.

La réunion de Bangui s'est déroulée en présence de représentants de l'Ouganda, de la République démocratique du Congo (RDC) et du Soudan "y compris le Sud-Soudan", tous affectés par la LRA, ainsi que du Kenya qui assure la présidence en exercice du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, d'après un communiqué de l'organisation panafricaine.

Depuis 1988, la LRA a commis de nombreuses atrocités dans quatre pays.Apparue dans le nord de l'Ouganda, elle s'est déplacée depuis 2005 de cette région vers l'extrême nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), le Sud-Soudan et le nord-est de la Centrafrique.

Mercredi, l'institut de recherche International Crisis Group a estimé que Joseph Kony, le chef de la LRA sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'humanité, se trouvait au sud du Darfour (ouest du Soudan).

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