"Nous sommes maintenant parvenus à un accord qui conduira la Somalie à des élections inclusives, crédibles, libres et équitables", a-t-il dit lors d'une liaison vidéo avec le Conseil de sécurité, en précisant que "les trois questions clés en suspens pour achever l'accord ont toutes été discutées et agréées en principe".Aucune date n'a été évoquée mardi par le chef de la diplomatie de la Somalie.Les dirigeants somaliens ont entamé samedi à Mogadiscio des discussions au sujet des prochaines élections présidentielle et législatives, dont le report avait provoqué une des pires crises politiques de ces dernières années dans ce pays de la Corne de l'Afrique.Leurs discussions devraient s'achever formellement jeudi."Les trois problèmes en suspens étaient" d'abord "le statut des élections pour les représentants du Somaliland (...) Ils sont en train de finaliser cet accord", a précisé le ministre somalien.Le deuxième visait les "dispositions électorales dans les autres régions" et "il y a un accord complet", a-t-il ajouté. "Cela sera reflété dans le communiqué de la réunion qui sera publié à l'issue de la réunion jeudi", a indiqué Mohamed Abdirizak.Et enfin, le troisième problème était sur "les comités électoraux". Sur cette question, "un accord a également été trouvé. Et encore une fois, cela sera reflété dans le communiqué" final jeudi, selon le ministre.- Cérémonie jeudi -Le responsable a précisé que les parties qui négociaient depuis samedi "feront une pause demain" mercredi "et reprendront jeudi pour publier le communiqué et organiser une cérémonie de clôture".Mi-avril, la prolongation pour deux ans du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, expiré le 8 février sans que des élections aient pu être organisées, avait provoqué un regain de tensions.Quelques jours plus tard, Mogadiscio avait été le théâtre d'affrontements entre des forces gouvernementales et des combattants pro-opposition, qui ont pris le contrôle pendant une dizaine de jours de certains quartiers de la capitale fédérale. Début mai, dans un geste d'apaisement et sous pression internationale, Farmajo avait finalement chargé le Premier ministre, Mohamed Hussein Roble, d'organiser des élections présidentielle et législatives dans les meilleurs délais.L'élection du président Farmajo en 2017 avait suscité beaucoup d'espoir dans la population, qui voyait en lui un dirigeant soucieux de lutter contre la corruption et déterminé à combattre la milice islamiste shebab.Mais la prolongation de son mandat a été perçue par beaucoup comme un passage en force pour se maintenir au pouvoir et, entre autres problèmes, les shebab n'ont pas été particulièrement inquiétés pendant son mandat. Le gouvernement de Mogadiscio ne contrôle toujours qu'une faible portion du territoire national, avec l'aide cruciale des quelque 20.000 hommes de la force de l'Union africaine Amisom, qui agit sous un mandat de l'ONU.
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