En janvier, la justice angolaise a accusé la milliardaire Isabel dos Santos, la fille de l'ex-président angolais Jose Eduardo dos Santos, de fraude, détournement de fonds, blanchiment d'argent, abus de biens sociaux et trafic d'influence."Avec le soutien de tous, la société civile et les institutions internationales spécialisées, nous mettons en application des initiatives pour combattre le blanchiment et pour récupérer les avoirs qui ont été constitués avec les ressources publiques (...) (ou) transférés illégalement (...) hors du pays", a-t-il déclaré.Il a affirmé que son gouvernement était déterminé à combattre la corruption dans ce pays riche en pétrole."Nous consolidons les fondations de l'Etat de droit, où il n'y a pas d'impunité pour les actes de corruption, les pratiques de népotisme et le trafic d'influence", a-t-il assuré à Mme Merkel.Mme Dos Santos, qui été consacrée par le magazine Forbes femme la plus riche d'Afrique en 2013, avec une fortune évaluée à 2,1 milliard de dollars, a édifié un impressionnant empire financier, investissant des actifs dans des groupes angolais et portugais.Le parquet angolais a accusé Mme Santos de détournement de fonds lorsqu'elle était à la tête du géant pétrolier Sonangol, sous la présidence de son père.Elle a été destitué de son poste après la démission de son père en 2017.Le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) qui a mené une enquête sur l'origine de la fortune de Mme Dos Santos, l'a accusée de son côté d'avoir pillé les coffres de l'Etat pendant les presque quarante ans de présidence de son père.Elle rejette les accusations portées à son encontre, affirmant qu'elle est la victime d'une chasse aux sorcières.Mme Merkel s'est rendue en Afrique du Sud et en Angola pour des entretiens destinés à dynamiser les relations commerciales et économiques entre l'Allemagne et ces deux pays.str-sn/har/mr/bds
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