Deux ex-dirigeants du Parti fédéral de la liberté (FVP), parti d'extrême droite blanche sud-africaine, ont été condamnés jeudi à huit ans de prison pour avoir voulu assassiner le président Jacob Zuma, a annoncé le parquet.
Les hommes avaient été arrêtés en décembre 2012, la police les suspectant de préparer des attentats contre le président Zuma, son adjoint Kgalema Motlanthe, des ministres et des responsables de l'ANC, le parti au pouvoir.
Le porte-parole du parquet national Nathi Mncube a annoncé jeudi que Johan Prinsloo, un ex-responsable du FVP, a été reconnu coupable de "haute trahison et recel de munitions" et écope de huit ans de prison.
Son co-accusé, Mark Trollip, qui avait plaidé coupable de conspiration, est lui aussi condamné à huit ans de prison.
Un troisième accusé a été reconnu mentalement inapte à subir son procès et les charges contre lui ont été abandonnées.
Les charges retenues contre le quatrième suspect et ex-président du parti, Hein Boonzaaier, ont été abandonnées faute de preuves, selon M. Mncube.
Le FVP milite pour une Afrique du Sud fédérale avec des régions autonomes pour les Blancs.
Plusieurs groupes d'extrême droite ont eu recours à la violence depuis la fin du régime d'apartheid en 1994.
En août 2012, vingt personnes avaient été condamnées pour haute trahison dans le cadre d'un complot visant à assassiner le premier président noir Nelson Mandela et à chasser les Noirs du pays.
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