Les population khoi et san, premiers habitants de l'Afrique du Sud, recevront 1,5% des sommes perçues par les cultivateurs de rooibos, soit environ 12 millions de rands (700.000 euros) par an, a expliqué la ministre de l'Environnement, Barbara Creecy.Cet accord "corrige une injustice passée", a-t-elle estimé dans un communiqué."Les communautés khoi et san d'Afrique du Sud sont les vraies propriétaires de la connaissance traditionnelle associée à l'utilisation du rooibos" depuis des générations, a-t-elle expliqué. Cette connaissance s'est révélée clé dans l'exploitation et la commercialisation du rooibos, aujourd'hui vendu dans le monde entier sous forme de thé, de produits d'hygiène et de beauté (shampooing, savon, crèmes hydratantes, ....).Par conséquent, les khoi et san, des communautés marginalisées au fil des ans en Afrique du Sud, "ont le droit de recevoir une part juste et équitable des bénéfices tirés de l'utilisation commerciale de la plante et de ses produits dérivés", a estimé la ministre de l'Environnement.Environ 15 millions de kg de rooibos sont récoltés chaque année en Afrique du Sud, dans les provinces du Cap Occidental et du Northern Cape (ouest), seules régions au monde où la plante pousse.Couramment appelé "thé rouge", le rooibos ne contient pas de théine. Il donne en infusion une boisson agréable renommée pour ses bienfaits pour la santé. Il contient des antioxydants qui sont bénéfiques notamment pour la peau, et renforce les défenses immunitaires.L'argent reversé par l'industrie du rooibos sur un compte mis en place par les communautés khoi et san doit permettre de créer des emplois et d'aider de petits agriculteurs."C'est un jour très important pour les Khoi et les San" qui "souffrent depuis longtemps", a estimé un représentant de leur communauté, Joram Useb, cité par la chaîne de télévision eNCA.
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