Les autorités sud-africaines ont mis en garde mardi contre les fausses écoles privées qui abusent en période de rentrée scolaire de la crédulité des familles pour leur soutirer de l'argent en échange de l'inscription à un cursus inexistant ou sanctionné par un faux diplôme.
"Nous le savons, c'est la saison durant laquelle des malfaiteurs tentent leur chance auprès d'étudiants qui ne se doutent de rien en leur promettant un avenir meilleur, alors qu'en fait, ils détruisent leur vie", a expliqué le ministre de la Police, Nathi Mthethwa.
La police, a-t-il indiqué dans un communiqué, a reçu pour consigne de "redoubler d'efforts" pour empêcher ces arnaques, favorisées par les dysfonctionnements de l'enseignement supérieur sud-africain.
"Nous sommes bien conscients que la majorité des demandeurs pour une inscription à l'université ou dans un institut reconnu risquent d'échouer, et par désespoir, peuvent être victimes de fausses institutions", a ajouté le ministre.
En cette période de rentrée, la police a débuté, selon le ministre, une campagne d'inspections des écoles et instituts de formation privés du pays pour vérifier s'ils sont en règle et si les cours qu'ils proposent sont homologués.
L'an dernier, un institut de formation paramilitaire qui prétendait former au métier de policier avait été fermé dans la province du KwaZulu-Natal (est).
Les universités manquent dramatiquement de places pour répondre à l'explosion du nombre de bacheliers depuis la fin de l'apartheid en 1994.Mardi devant les guichets d'inscription de l'université de Johannesburg (UJ) une mère d'élève a été tuée dans une bousculade.
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