Devant des milliers de personnes réunies devant le Parlement au Cap, M. Ramaphosa a admis qu'il était temps pour le gouvernement de prendre des mesures d'urgence pour enrayer cette spirale de violences contre les femmes."Ca suffit, nous allons agir", a déclaré le président promettant d'annoncer une série de mesures d'ici la fin de la journée. "Les hommes qui tuent et violent doivent rester toute leur vie en prison", a-t-il dit. "La loi doit changer pour qu'un violeur ou un meurtrier soit condamné à la perpétuité, sans mise en liberté provisoire" possible."Le Parlement doit décider de déclarer l'état d'urgence" à ce sujet, a-t-il ajouté.Les femmes sont les principales victimes des quelque 137 viols et agressions sexuelles perpétrés chaque jour dans le pays. Le mois dernier, plus de 30 femmes ont ainsi été tuées par leur conjoint, selon la ministre des Femmes, Maite Nkoana-Mashabane.Fin août, une étudiante de 19 ans, Uyinene "Nene" Mrwetyana, était violée et matraquée à mort alors qu'elle se rendait à la poste. Vendredi dernier, la championne de boxe Leighandre "Baby Lee" Jegels, 25 ans, était tuée par balle et son conjoint, un policier, est présumé coupable.Les manifestantes étaient mobilisées pour la deuxième journée consécutive. Mercredi, quelques centaines de femmes avaient déjà manifesté contre "l'épidémie de féminicides" dans le pays, au début d'une réunion du Forum économique mondial consacré à l'Afrique au Cap.L'an passé, l'Afrique du Sud a enregistré une hausse de 6,9% du nombre de meurtres, avec une moyenne de 57 par jour.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.