Le président sud-africain Jacob Zuma ne devra rien payer pour les travaux engagés aux frais du contribuable dans sa résidence privée, à l'origine d'un scandale retentissant, a indiqué jeudi le ministre de la Police Nathi Nhelko.
La médiatrice chargée de veiller au bon usage des deniers publics, Thuli Madonsela, avait jugé en mars 2014 que le président avait illégalement profité de ce chantier de 18 millions d'euros, dénonçant notamment la construction d'une piscine, d'un amphithéâtre, d'un enclos à bétail, d'un poulailler et d'un centre d'accueil des visiteurs qui n'avaient selon elle aucun rapport avec les raisons de sécurité avancées pour justifier les travaux.
Très critiqué par l'opposition qui lui demande sans cesse de "rendre l'argent", le président Zuma a demandé d'autres rapports, estimant finalement en août qu'il appartenait à son ministre de la Police --qu'il a lui-même nommé-- de déterminer ce qu'il devrait rembourser le cas échéant.
Nathi Nhelko a longuement expliqué jeudi que les aménagements incriminés dans la résidence du président à Nkandla (est) étaient tous destinés à améliorer la sécurité du chef de l'Etat, qui reçoit beaucoup.
La piscine permet aux pompiers d'agir en cas d'incendie, la pression de l'eau était trop faible dans la région, a-t-il expliqué par exemple, vidéo à l'appui.
"Le président de l'Etat n'est donc tenu de payer pour aucun de ces dispositifs de sécurité", a conclu Nathi Nhelko.
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