Algérie: le Premier ministre tunisien, reçu par Bouteflika, quitte Alger

Infos. ...

Alger (AFP)

Le chef du gouvernement tunisien Mehdi Jomaâ a achevé dimanche soir à Alger sa première visite à l'étranger depuis sa récente nomination, après avoir rencontré les plus hauts dirigeants algériens dont le président Abdelaziz Bouteflika, a rapporté l'agence de presse nationale APS.

L'audience avec le chef de l'Etat, d'une durée d'environ deux heures alors que M. Bouteflika reste affaibli des suites d'un AVC, s'est déroulée en présence du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et son homologue tunisien, Monji Hamdi, selon la même source.

En novembre dernier, M. Bouteflika avait reçu le chef du parti islamiste tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, pour discuter de la formation d'un nouveau gouvernement en Tunisie, ce qui fut fait le 29 janvier avec l'avènement d'un cabinet d'indépendants dirigé par M. Jomaa pour succéder à l'équipe dominée par Ennahda. 

M. Jomaâ était arrivé samedi soir à Alger pour une visite de travail et d'amitié.Peu avant son départ, il a évoqué auprès de l'APS le soutien "ferme" de l'Algérie à son pays et la "solidité" des relations des deux pays, notamment en matière d'échanges économiques et sur la sécurité.Mais aucune information n'a filtré sur ce second chapitre des discussions.

Dans un discours à l'Assemblée nationale constituante le jour de sa prise de fonction, M. Jomaâ avait estimé que la lutte contre le "terrorisme" et la relance de l'économie étaient les principaux défis pour la tenue de législatives et d'une présidentielle dans l'année.

La Tunisie est confrontée à l'essor des violences jihadistes qui ont culminé en octobre avec la mort de neuf policiers et gendarmes et deux attentats ratés qui ont visé pour la première fois des sites touristiques.

L'Algérie a regardé avec méfiance la révolution de janvier 2011 qui a renversé Zine El Abidine Ben Ali, première du Printemps arabe et qui a porté au pouvoir Ennahda, d'autant que ce parti avait régulièrement exprimé son soutien aux islamistes algériens.

Alger et Tunis avaient annoncé en août le renforcement de leur coopération antiterroriste notamment pour neutraliser un groupe lié à Al-Qaïda que l'armée tunisienne pourchassait près de la frontière.

 

 

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Les rendez-vous santé
Nos applications
Facebook
Twitter
Instagram
Algérie: le Premier ministre tunisien, reçu par Bouteflika, quitte Alger