"J’ai vu Manu pour la dernière fois le 7 janvier dernier. On préparait le concert des 60 ans des Indépendances Africaines de Carnegie Hall. Chez lui à la maison à Champigny. On a fait beaucoup de musique, nous avons beaucoup ri, je me suis rendue compte à quel point il avait contribué à la musique mondiale, il avait joué avec les plus grands dans le monde. Il m’a complètement époustouflé. C’est pour ça qu’il était Manu.
Par son talent, il a créé des ponts, il a fait parler, exister l’Afrique bien avant la World Music. Il a produit les artistes africains comme Bella Bellow et moi, il était là au début des années 90, quand j’ai signé avec Island Records, il a été le premier que j’ai appelé pour jouer sur l’album avec Ray Lema.
Pour moi, c’est un géant de la musique, c’est un baobab. C’est une perte énorme pour moi et pour le Continent. Quand mon père est décédé, je pleurais, il était là et il m’avait dit : « ton père n’est pas parti, il est avec toi ». Pour moi Manu n’est pas parti. Il est et restera toujours avec moi.
Aujourd’hui je pleure..."
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