Dans ce qui apparaît comme un geste d'apaisement, le chef de l'Etat s'est entretenu dans un centre de conférence de Luanda avec les responsables de 17 mouvements de jeunes, dont celui du principal part d'opposition, l'Union nationale pour l'indéprendance totale de l'Angola (Unita).Lors de cette rencontre retransmise par la télévision d'Etat, le président a rappelé que si "manifester est un droit reconnu par la Constitution", les manifestations "ne doivent pas finir dans la violence". "Je veux aussi un Angola meilleur", a-t-il assuré.Le 11 novembre, la police angolaise a tiré à balles réelles et utilisé du gaz lacrymogène contre des jeunes protestant contre la pauvreté.Un précédent rassemblement, le 24 octobre, avait également été violemment dispersé par la police antiémeute, qui avait arrêté plus de 100 personnes dont une grande partie avaient été libérés après huit jours de détention.Les manifestations contre le gouvernement, généralement réprimées dans la violence, se succèdent depuis plusieurs semaines à Luanda, motivées par le taux élevé de chômage, le coût de la vie, et la corruption étatique.Les protestataires, soutenus par l'Unita, demandent également la tenue d'élections locales, reportées à cause de la pandémie de coronavirus.A ce sujet, le président Lourenco a dit aux jeunes que ces élections "se tiendront quand tout sera prêt".
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