"Les autorités ont rapatrié 527.725 immigrants illégaux, fermé 96 coopératives illégales de diamants, quatre projets miniers et 289 maisons d'achat de diamants", a déclaré le ministre d'Etat rattaché à la présidence, Pedro Sebastiao, lors d'une conférence de presse à Luanda.Au moins 35.000 carats de diamants ont été saisis lors de l'opération baptisée Transparence, lancée en septembre 2018 et qui vise à lutter contre l'exploitation minière et l'immigration clandestine dans le pays. Le gouvernement du président angolais Joao Lourenço, au pouvoir depuis septembre 2017, avait justifié cette opération par la nécessité de restructurer le secteur clé du diamant, où opèrent illégalement, selon Luanda, de nombreux étrangers."Transparence" a été lancée alors que l'Angola peine à se sortir d'une grave crise économique.Dans un rapport publié en novembre, l'ONG Human Rights Watch (HRW) avait soupçonné les autorités de "mauvais traitements" dans le cadre de cette opération, mais Luanda a toujours nié toute exaction."Transparence" a été étendue en mars à la côte maritime pour lutter "contre la pêche illégale, la contrebande de marchandises et du carburants et le trafic de drogue." Au total, 356 bateaux de pêche ont été saisis, selon Pedro Sebastiao.L'Angola, deuxième producteur de pétrole en Afrique sub-saharienne et l'un des principaux producteurs au monde de diamants, a été frappé de plein fouet par la chute des cours du brut en 2014, qui fournit 70% des revenus de l'Etat.En prenant les rênes du pays en 2017, Joao Lourenço avait promis un "miracle" économique qui tarde cependant à se concrétiser.
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